Chroniques de Paris et d'ailleurs....

Depuis le malentendu du Texto  j’ai ressuscité. Oui car il s’agissait en effet bien d’un malentendu.

Hier, 20h et des brouettes, il m’appelle

Moi : Ouay…

Mon Bogosse : Ouay Tom, j’viens de récupérer mon portable

Moi : Ah ?

Mon Bogosse : Ouay je te raconte pas, je viens de me taper l’aller-retour là pour le récupérer, je l’avais laissé hier soir…

(L’aller-retour !!! Trop dur pour lui…moi je sors juste d’une journée de boulot mais ça c’est pas trop dur…non ça fait juste 1 heure de transport…2 fois dans la journée…il doit penser que j’aime ça…que c’est la poilade assuré…qu’il ne me connaît donc pas…)

Moi : Ah d’accord…donc le texto c’était pas toi…

Mon Bogosse : Quoi ? Quel Texto ?

Moi : …

Mon Bogosse : je viens de le récupérer j’en sais rien, c’est mon pote Drogué n°1 (on l’appellera comme ça) qui l’avait, mais il t’a envoyé un texto ?

(alors voilà…moi suis resté énervé pendant près de 24h, à croire que tout était fini, que c’est un salaud, qu’il a pas à me parler comme ça…voir même je préparai une vengeance sordide…alors que monsieur le Bogosse n’avait aucune idée de ma peine…)

Et le pire dans tout ça c’est que ça l’a fait super rire…je n’ai même pas eu le droit à un « suis désolé »…pire encore, quand je lui ai dit : « ouay et bien ton pote il va voir quand je vais le croiser… », il me répond alors : « non mais tu le touches pas c’est MON ami !!! ».

Oui et bien :

1. Que son ami me fasse de la peine, ça n’a pas l’air de lui poser de problème.

2. Que son ami fasse ce genre de chose à 30 ans, ça n’a pas l’air de lui poser de problème.

3. Que se droguer au point de ne plus rien comprendre à la soirée (qui était juste un « before » du dimanche soir dans un bar huppé de la capitale…autant dire que ça devait être in-dis-pen-sable de s’en mettre plein le pif…), ça n’a pas l’air de lui poser de problème.

Oui et bien moi tout ça, ça me dépasse…parce que moi dimanche soir j’étais avec La Blondasse (ma colloc), à regarder des reportages sur Marilyn, à fumer des cloppes, à se raconter nos rêves pour la Nième fois, à profiter des dernières heures de calme…qu’à cause de lui, je ne suis resté calme que jusqu’au texto, car après j’ai passé la seconde au fumage de cloppes, au péril de ma vie,  et j’ai eu beaucoup plus de mal à m’intéresser à la vie, pourtant beaucoup plus pathétique que la mienne, de Marilyn.

Je suis déçu.

Pourquoi ais-je l’impression de vivre les choses toujours plus intensément ?

Pourquoi suis-je toujours le seul à me poser des questions ?

Pourquoi est-ce que j’y pense encore, là, maintenant ?

Pourquoi j’en viens à me dire que quand je suis seul au moins je suis serein ?

Et si on était fait pour vivre sans amour en fait…sans stress donc selon ma théorie…vivrait-on plus longtemps ?

Alors c’est peut être ça la question…vaut-il mieux brûler sa vie ou vivre une longue vie sans passion ?

Je suis perplexe. Je n’arrive pas à répondre à cette question. Ce n’est pas normal.

Et puis en même temps, mes abus réguliers de cloppes et de vin rouge finiront bien un jour par répondre à la question pour moi :o)